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dimanche 17 mars 2019

Ange mémoire..........un roman de Robert Charles Wilson

Titre : Ange mémoire
Auteur canadien : Robert Charles Wilson
Première édition en 1987
Catégorie : roman de science-fiction cyberpunk
321 pages

Photo du livre

En attendant que Robert Charles Wilson nous sorte un nouveau bouquin exceptionnel, je fais ce que je peux pour assouvir mon besoin de Wilson. J’ai lu tous ses chefs d’oeuvre depuis longtemps, alors j’explore ses tout débuts.

Voilà donc comment je me suis retrouvé à lire Ange mémoire, son deuxième roman. Il ne me restera plus qu’à lire La Cabane de l’aiguilleur (son premier roman) et Vice versa (son quatrième), et j’aurai ainsi lu tout Wilson. J’ai beau savoir que les textes qu’il me reste à lire sont moyens, je ressens tout de même ce besoin d’aller les explorer. Ca me fait l’effet de lire sa biographie !

Ange mémoire est un roman cyberpunk, ce qui nous éloigne déjà pas mal de ce que Wilson aime faire habituellement. Il paraît que son éditeur lui avait conseillé d’en écrire, parce que ça se vendait mieux.

Wilson nous emmène dans un futur proche. Outre quelques avancées technologiques typiques du cyberpunk, cette époque est profondément marquée par la découverte récente d’un gisement de météorites, qu’on appelle les “onirolithes”. Ces pierres présentent deux propriétés remarquables : ceux qui la touchent ont d’une part des flashs de leur propre passé, et d’autre part ils ont aussi des flashs de souvenirs et de connaissances d’une société extraterrestre. Il semble en effet que ces pierres portent en elles tout le savoir accumulé par cette espèce extraterrestre.

Le personnage principal, Raymond Keller, est un “ange”. On nomme ainsi ceux à qui l’on a greffé dans le cerveau un système d’enregistrement vidéo, afin de filmer ce qui se déroule au sein des commandos militaires. Raymond n’est plus militaire depuis longtemps, mais il se voit proposer une mission clandestine, consistant à aller chercher une onirolithe en filmant le déroulé de l’expédition. Ses vidéos permettront d’alimenter un reportage d’investigation.

Il accompagne Teresa, une ancienne droguée qui a trouvé l’apaisement ces dernières années en touchant les onirolithes. Mais désormais elle a besoin de plus. Elle a entendu parlé d’un type de pierres plus puissantes, qu’elle espère bien trouver dans le site minier vers lequel ils se dirigent.

Ce roman est d’une qualité moyenne. Moyenne car le côté cyberpunk a vraiment vieilli. Ca date de 1987 et cela se voit. On a parfois l’impression que Raymond a un système VHS dans le cerveau ! Qualité moyenne aussi au niveau de l’histoire : ces pierres ne sont dans le fond qu’un prétexte pour raconter une expédition dans le tiers monde.

mon impression

Seule la (relative) qualité des personnages permet de réhausser ce roman. Je pense notamment au personnage de Teresa, qui ne se souvient plus de son enfance et tente de mieux se comprendre, ce qui la rend assez touchante.

Je ne vous conseille donc ce roman qu’à condition d’être, comme moi, dans l’idée de faire le tour complet de Wilson.

2 commentaires:

  1. bonjour,
    j'apprécie beaucoup R.C. Wilson, que j'ai découvert avec Spin, très grand roman métaphysique, j'ai lu depuis beaucoup d'autres ; je trouve que sa force réside dans ses personnages, qui sont très touchants, il se dégage un humanisme.
    J.

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    Réponses
    1. Oui, entièrement d'accord, ses personnages font toute sa force.

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